• Ramen

    Les rāmen (ラーメン?, prononcé /ɾaːmeɴ/) sont des mets japonais constitués de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonnés au miso ou à la sauce soja, importés de Chine au début du xxe siècle.
    Plat dont les premières versions étaient d'origine chinoise1, les rāmen (ラーメン/拉麺/老麺/柳麺) tireraient leur nom actuel des la mian (拉面 / 拉麺, lā miàn, « nouilles tirées »), des pâtes de blé tirées à la main par le cuisinier.

    Le premier Japonais à avoir goûté aux rāmen serait Tokugawa Mitsukuni (1628-1701), seigneur du clan Mito, à l’époque d’Edo. Un lettré chinois en exil au Japon, Zhu Zhiyu (1600-1682), lui aurait présenté des nouilles composées de farine de blé tendre et de poudre de racine de lotus, une soupe de nouilles proche des udon. Cette variété de rāmen est encore commercialisée de nos jours sous l’appellation Mito-han rāmen (rāmen du clan Mito), dans la ville de Mito.

    Les rāmen ont véritablement été importées au Japon au début du xxe siècle (ère Meiji) et sont maintenant considérées comme un plat japonais.

    Les rāmen sont servies dans un grand bol de bouillon et peuvent être accompagnées, selon la recette, de légumes, de viande (souvent du porc), et d'autres aliments additionnels.

    Chaque région du Japon dispose de sa propre recette de rāmen, qui a évolué avec le temps, et les principales sont les suivantes (classées du sud au nord de l'archipel) : 

    Kagoshima rāmen (鹿児島ラーメン). 
    Kumamoto rāmen (熊本ラーメン). 
    Kurume rāmen (久留米ラーメン). 
    Hakata rāmen (博多ラーメン). 
    Onomochi rāmen (尾道ラーメン). 
    Tokushima rāmen (徳島ラーメン).
    Wakayama rāmen (和歌山ラーメン). 
    Kyoto rāmen (京都ラーメン). 
    Taiwan rāmen (台湾ラーメン) de Nagoya. 
    Yokohama Ie-Kei rāmen (横浜家系ラーメン).
    Abura soba (油そば) de Tokyo.
    Tokyo tsukemen (東京つけ麺). 
    Tokyo rāmen (東京ラーメン). 
    Tsubame-Sanjo rāmen (燕三条ラーメン). 
    Shirakawa rāmen (白河ラーメン).
    Kitakata rāmen (喜多方ラーメン).
    Akayu rāmen (赤湯ラーメン). 
    Hakodate rāmen (函館ラーメン). 
    Sapporo rāmen (札幌ラーメン).
    Asahikawa rāmen (旭川ラーメン).

    Le type de bouillon définit les grandes familles de rāmen : bouillon de sauce soja (shoyu rāmen), d'os de porc (tonkotsu rāmen), de sel (shio rāmen) ou de miso (miso rāmen)

    Il existe un très grand nombre de variétés de rāmen accompagnées ou non de viandes ou de poisson, et certaines régions du Japon sont réputées pour leurs spécialités de rāmen, comme Hokkaidō ou Kyūshū. Chaque restaurant ou chaîne de restaurants possède une recette de sa création.

    Les aliments ajoutés au bouillon et aux nouilles peuvent être de la viande, souvent du chāshū (チャーシュー, porc rôti à la chinoise), des œufs mollets cuits dans un bouillon de sauce soja, du menma (bambou fermenté), de la ciboule, des champignons noirs, du gingembre mariné, du beurre, du maïs, des nori (algues séchées), de l'ail ou un morceau de narutomaki en forme de spirale (uzumaki), selon la recette.

    Les nouilles sont produites droites ou ondulées, de diverses épaisseurs et longueurs. La plupart des nouilles sont faites à partir de quatre ingrédients de base : farine de blé, eau, sel et kansui, qui est essentiellement un type d'eau minérale alcaline, contenant du carbonate de sodium et de potassium, ainsi que, parfois, une petite quantité d'acide phosphorique.
    À l'origine, le kansui était récupéré dans certains lacs de Mongolie qui contenaient de grandes quantités de ces minéraux ou était puisée dans certains puits aux eaux particulières. L'utilisation du kansui donne aux nouilles une teinte jaunâtre ainsi qu'une texture ferme. 
    On peut aussi rajouter des œufs pour améliorer la couleur, le goût et la texture.

    Ramen

    Ramen

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  • Dango

    Dango (団子?) est le nom japonais d'une boulette faite à base de mochi, une pâte de riz gluant et d'eau. Elle est souvent servie avec du thé vert. On le mange le plus souvent en brochette de trois ou quatre dango. 
    Une variété de dango de l'île de Hokkaidō est faite avec de la farine de pommes de terre et cuite avec du shoyu (sauce soja).

    Il existe toutes sortes de dango, généralement, leurs noms viennent des ingrédients avec lesquelles on les prépare ou les sert. Quelques dangos :

    An-dango : faite avec de l'anko, la pâte de haricot rouge. An-dango est la variété la plus populaire au Japon. 
    Botchan dango : trois dango, trois couleurs. 
    Chichi dango : légèrement sucrée, souvent mangée pour le dessert.
    Kinako dango : faite avec la poudre de soja grillé kinako. 
    Kushi dango : dango sur une brochette. 
    Mitarashi dango : avec un sirop fait avec du shoyu (sauce soja), du sucre et de l'amidon. Particulièrement aimée des enfants.
    Teriyaki dango : dango sur une brochette et arrosée de sauce teriyaki.

    Un proverbe japonais connu, Hana yori dango (花より団子?, littéralement « des boulettes plutôt que des fleurs »), exprime une préférence pour les choses pratiques et non esthétiques. (Il existe d'ailleurs un drama qui porte ce nom) Dango est un terme international utilisé par les joueurs de go pour parler d'un amas de pierres inefficace et ressemblant à des boulettes.

    Un proverbe japonais connu, Hana yori dango (花より団子?, littéralement « des boulettes plutôt que des fleurs »), exprime une préférence pour les choses pratiques et non esthétiques. (Il existe d'ailleurs un drama qui porte ce nom) Dango est un terme international utilisé par les joueurs de go pour parler d'un amas de pierres inefficace et ressemblant à des boulettes.


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  • Kinkaku-ji

    Le Kinkaku-ji (金閣寺?, Temple du Pavillon d'or) est le nom usuel du temple Rokuon-ji (鹿苑寺?, temple impérial du jardin des cerfs) situé à Kyōto au Japon. Ce nom est tiré du Kinkaku (金閣?, « pavillon d'or »), bâtiment recouvert d'or situé dans le jardin du temple.

    Dans les années 1220, le site abrite la villa Kitayamadai de Saionji Kintsune (1171-1244, chef du clan Saionji qui fait partie d'une branche des Fujiwara) ainsi que le temple Saionji, inauguré en 1224. Après le déclin des Saionji, la villa et le temple ne sont plus entretenus ; seule une mare demeure de cette époque.
    Yoshimitsu (1358-1408), le 3e des shoguns Ashikaga, abdique en 1394 pour laisser la place à son fils Yoshimochi. Trois ans plus tard, en 1397, il achète le site au clan Saionji et commence à y construire une nouvelle villa, Kitayamaden, en faisant de son mieux pour en faire un lieu exceptionnel, destiné à accueillir plusieurs reliques bouddhistes. Il y réside jusqu'à sa mort. Après sa mort et conformément à ses volontés, son fils Yochimochi en fait un temple Zen de l'école Rinzai. 
    Le temple a été incendié plusieurs fois pendant la guerre d'Ōnin (1467-1477) et seul le pavillon d'or a survécu. Le jardin a cependant gardé son aspect de l'époque.
    En 2 juillet 1950, le Pavillon d'or a été entièrement incendié, par un moine mentalement déficient ; cet événement est au centre du roman de Yukio Mishima, Le Pavillon d'or. Le bâtiment actuel, reconstruit à l'identique, date de 1955.
    En 1987, il est rénové et reçoit une nouvelle couche, cinq fois plus épaisse, de feuilles d'or. Il semblerait que la nouvelle couche de feuilles d'or auraient été enduite d'un vernis-laque à base d'urushiol (l'huile produite par le sumac vénéneux) pour ainsi préserver la couche d'or contre les intempéries. Cette laque était utilisée autrefois pour protéger différentes choses utilisées par l'homme, comme les armes, œuvres d'art, objets ménager et même les meubles.
    En 1994, le Pavillon d'or est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Le pavillon d'or (金閣, kinkaku?), situé dans son jardin a rendu le temple célèbre. Le bâtiment est entièrement recouvert d'or pur, à l'exception du rez-de-chaussée. Il sert de shariden, contenant des reliques de Bouddha.
    D'un point de vue architectural, c'est un bâtiment harmonieux et élégant qui regroupe trois types d'architecture différents :

    -Le rez-de-chaussée (Hō-sui-in) est de style Shinden-zukuri, le style des palais de l'époque Heian
    -Le premier étage (Chō-on-dō) suit le style Buke-zukuri des maisons de samouraï.
    -Le deuxième étage (Kukkyō-chō) est de style Karayō, celui des temples Zen. 

    Au sommet du toit couvert de bardeaux se trouve la sculpture d'un fenghuang doré, ou « phoenix chinois » (鳳凰, hōō?).

     

    Kinkaku-ji

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  • Tōdai-ji

    Le Tōdai-ji (東大寺?, littéralement « Grand temple de l’est »), de son nom complet Kegon-shū daihonzan Tōdai-ji (華厳宗大本山東大寺?), est un temple bouddhiste situé à Nara au Japon. Il est le centre des écoles Kegon et Ritsu, mais toutes les branches du bouddhisme japonais y sont étudiées et le site comprend de nombreux temples et sanctuaires annexes. Dans l’enceinte se trouve la plus grande construction en bois au monde1, le Daibutsu-den (大仏殿?, Salle du Grand Bouddha), qui abrite une statue colossale en bronze du bouddha Vairocana appelée Daibutsu (大仏?), c'est-à-dire « Grand Bouddha ». Le bâtiment, d’une largeur de huit travées de piliers (soit 57 mètres), est un tiers plus petit que le temple originel qui en comprenait douze.

    Le temple, construit au VIIIe siècle, est détruit et reconstruit presque intégralement deux fois au cours de son histoire, au XIIe et au XVIe siècle. Son édification sous l’égide de l’empereur Shōmu entre 745 et 752 requiert la mobilisation de toutes les ressources du jeune État japonais et grève durablement les finances publiques. Le monumentalisme inédit du projet traduit l’idéal politique de Shōmu, c’est-à-dire un État centralisé fondé sur le bouddhisme. Par la religion, Shōmu compte accroître le contrôle encore lâche de la cour impériale sur les provinces en établissant un vaste réseau de temples à travers tout le pays, réunis sous la coupe du Tōdai-ji. Toutefois, la puissance des temples de Nara devient telle au viiie siècle qu’elle donne l’impression de pouvoir même menacer l’hégémonie de la cour, conduisant les empereurs à des mesures fiscales et politiques importantes, notamment le déplacement de la capitale. Le Tōdai-ji ne joue ainsi un rôle politique et religieux prépondérant que durant quelques décennies, son influence déclinant ensuite peu à peu, ce qui entraîne des difficultés majeures pour la gestion de ses domaines répartis dans tout le pays. Toutefois, symbole de l’empereur et de l’État, le Tōdai-ji verra se mobiliser pleinement le gouvernement et la population pour sa reconstruction après les destructions de 1180 et de 1567 en raison de guerres civiles.

    Dans l’histoire de l’art et de l’architecture du Japon, le Tōdai-ji joue un rôle moteur lors de sa construction au milieu du VIIIe siècle et lors de sa restauration fin du XIIe et début du XIIIe siècle. Il s’agit pour la première phase du plus important projet de toute la période Tenpyō, dont les pagodes de plus de cent mètres (aujourd’hui disparues) sont par exemple les plus hautes connues du Japon. Les artistes du temple excellent dans la sculpture naturaliste en bronze, en laque sèche et en terre influencée par la Chine des Tang. Le Shōsō-in détient en outre une collection inestimable d’objets d’art et d’effets personnels de l’empereur venant du Japon et de toute l’Asie via la Route de la soie. Lors de la restauration de 1181, le Tōdai-ji redevient un important foyer d’art, principalement grâce aux techniques architecturales provenant des Song du Sud en Chine et à la sculpture dynamique de l’école Kei, dernier âge d’or de la sculpture japonaise. Toutefois, la plupart des bâtiments actuels ainsi que le bouddha colossal résultent des reconstructions du xvie et du xviie siècle, où le génie créatif se ressent moins dans l’architecture et la sculpture.

    De nos jours, le Tōdai-ji est toujours actif et sa communauté de moines tient les rites et cérémonies annuels ou quotidiens nécessaires, dont le plus important reste la cérémonie de l’eau et du feu nommée Shuni-e. Le temple figure enfin au patrimoine mondial de l’UNESCO et nombre de ses bâtiments ou biens sont classés au patrimoine culturel du Japon.

    Tōdai-ji

    Tōdai-ji

    Tōdai-ji

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  • Yukata

     Yukata (浴衣, littéralement « vêtement de bain ») est un terme japonais désignant un léger kimono d'été porté à la fois par les hommes et par les femmes.
    Son origine remonte aux onsen, lorsque les utilisateurs se servaient d'un yukatabira, un léger vêtement en lin. Quand les bains se sont démocratisés au Japon, le yukatabira a été remplacé par le yukata, vêtement en coton, beaucoup plus adapté que le lin.
    Depuis plusieurs années déjà, le yukata est aussi utilisé pour de nombreuses occasions comme des festivals, des bains ou comme vêtement de nuit.

    Parties du yukata :

    Okumi : pièce de tissu verticale située sur le devant, de part et d'autre de l'ouverture, partant de l'encolure au bas avant du yukata.
    Furi : fente verticale dans les manches, située au niveau des aisselles, pour les yukata féminins.
    Obi (帯) : ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi)

    Différence Kimono-Yukata :

    Le kimono (en japonais : de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais de forme T, porté essentiellement pour les grandes occasions. 
    Il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, les manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimono des jeunes femmes.Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit.
    Les principales différences entre les kimono féminins et masculins sont les motifs et la couleur. Un kimono d'homme est sombre, de couleur unie : noir, bleu indigo, vert foncé, parfois marron et généralement sans motifs.  

    Le yukata est un vêtement informel, sans doublure, fait habituellement de coton . Les yukatas sont portés en été. Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l'établissement.

    Yukata et Kimono

    Yukata et Kimono

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